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Les 3 gusses qui interpellent Han lui proposent contre leurs économies, le logis et le couvert de les protéger contre une bande de pillards dont le chef se nomme Serji-X Arrogantus, the Arrogant One (je ne plaisante pas. Devinez quel est le trait de caractère principal de ce vil mécréant... ).
Pour ce faire, Han va tenir des auditions (Popstars avant l'heure! ). Il n'est pas bien difficile puisqu'il va prendre tout le monde...
Son équipe sera donc constituée:
- d'un espèce d'homme-chat poilu qui peut envoyer des pics de ses bras;
- d'un chef de gang peu vétue et ....avantagée par la nature, ancienne connaissance de Yann;
- d'un vieux fou qui se prend pour un chevalier Djedï
- d'un lapin géant
- d'un gamin et son robot sur roulettes.
Alors qu'à des années lumière de là, Luke Skywalker quitte la Princesse pour se mettre en quête d'une nouvelle base pour l'Alliance, Han et son équipe rencontrent l'Arrogant de service qui tente de les corrompre sans succès.
C'est tout (ah ben oui, il ne se passe pas grand chose dans cet épisode...)
Plusieurs choses intéressantes à signaler sur ce numéro:
-Tout d'abord, l'arrivée de Tom Palmer en qualité d'encreur. Tom Palmer sera LA référence de la série, son point d'ancrage quand scénaristes et dessinateurs changeront. Son encrage occulte totalement les dessins de Chaykin. On ne voit que du Palmer mais c'est beaucoup plus beau que le n° précédent encré par Springer. C'est aussi désespérément gras...
- Roy Thomas n'est manifestement pas à son aise avec l'univers Star Wars. Sa gallerie de personnages ne "colle" pas beaucoup avec l'esprit Star Wars, il verse beaucoup trop dans la parodie et surtout beaucoup trop tôt dans la série: nous n'en sommes qu'à la première histoire originale made in Marvel!!
- Peu de stabilité et de cohésion sur le titre: les persos sur la cover ne ressemblent pas beaucoup à ceux à l'intérieur, les 3 prêtres à la fin de l'épisode précédent se sont transformés en 3 fermiers et ce qui semblait être une histoire basée sur une religion et des rituels mortuaires devient une bête histoire de gardes du corps (la référence au fait de devoir "mourir" pour réussir la mission est discrétement oublié). Roy Thomas est son propre éditor donc on peut supposer que c'est Archie Goodwin, le consulting editor, qui demanda à Roy Thomas ces changements. Goodwin prendra d'ailleurs les rênes de la série à partir de Star Wars 11 après le "départ" de Roy Thomas au n°10 (Roy Thomas ne concluera même pas l'arc qu'il avait commencé).
- un rythme pas transcendant...
Il semblerait bien qu'en fait, Roy Thomas ne soit pas l'homme de la situation sur un comics Star Wars ....L'association Chaykin/Palmer n'est pas non plus très heureuse....
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