L'encyclopédie des comics en version française |
|
||||||||
Avec Mark Gruenwald de retour en tant qu'éditeur sur le titre depuis le n°47 avec une nouvelle équipe, Spider-Woman retourne un peu vers l'ambiance bizarre et morbide de spremiers numéros, à une différence prés: ce n'est plus Spider-Woman qui apparait comme un être malade mais le monde autour d'elle!
Dans ce numéro, Spider-Woman retourne à Los Angeles. elle accompagne Lindsay à un casting et va en profiter pour rendre visite à Jack Russell, Werewolf by Night. Dès son arrivé en ville, l'atmosphére décadente et criminelle de la ville la prend à la gorge. Dégoutée par la facilité avec laquelle la drogue circule, elle mène son enquête sur les sources d'approvisionnement en drogue et surprend un gang de punks en plein chargement pour une fête donnée dans les beaux quartiers. Sur place, elle découvre que Lindsay fait partie des invités, a été droguée et que Gipsy Moth est à la tête d'un gang de punks qu'elle entretient grâce à sa fortune. On apprend les origines de Gipsy Moth, pour le moins originales: une roumaine sensible qu'un acteur d'Hollywood ramena d'un tournage et qui la délaissa de plus en plus, seule dans sa demeure friquée de Los Angeles tandis qu'il menait une vie mondaine typique de le jet-set.
Enragée par l'état de Lindsay et l'attitude de Gipsy Moth, Spider-Woman tente de la raisooner avec violence. Celle-ci répond de même. Gipsy Moth a tout pouvoir sur les fibres (cheveux et tissus). Elle manque de noyer Spider-Woman qui doit s'arracher les cheveux pour survivre. Puis , elle doit déchirer son costume pour enfin arriver à rendre Gipsy inconsciente.
Elle récupére Lindsay mais découvre que Gipsy a mystèrieusement disparue.
Epuisée, elle se rend chez Jack Russell qui s'est enchainé et enfermé car la pleine lune arrive. Alors qu'il la supplie de partir, elle s'accroche aux barreux de sa cellule et décide par amitié d'assister à la transformation de Jack.
Cet épisode est inédit en français, ce pour plusieurs raisons: le graphisme de Brian Postman a la violence d'un Miller dans les cénes de combat et l'ambiance générale du comics est très noire. De plus, il est ici fortement question de drogue, avec notamment de gros plans sur une aiguille et des scènes impressionnantes de noyade, d'arrachage de cheveux et de vêtements. Autant de raisons qui ont poussé Lug à faire l'impasse sur cet excellent numéro.
Les lecteurs français auront été d'autant plus surpris qu'ils n'auront jamais eu l'explication:
- du voyage de spider-woman à Los Angeles
- du nouveau look cheveux courts de Spider-Woman
- de son costume au 3/4 déchiré
- de la scéne d'ouverture du n°49 avec une Spider-Woman qui regarde Jack Russel transformé dans on appartement
- de la disparition de Gipsy Moth qui a en fait été enlevé par Locksmith et qui réapparaitra avec les autres prisonniers dans le n°50.
Graphiquement, c'est un numéro de toute beauté avec un excellent travail de mise en page, de travail sur les ombres et d'expression des visages. Il y a du Miller et du Sienkiewicz chez Postman, trés bien digéré et ses touches sont suffisamment personnelles pour qu'il soit remarquable. Malheureusement, alors que la nouvelle équipecommence à se présenter dans le courrier des lecteurs (petit speech d'Ann Nocenti, qui fait des merveilles en seulement 4 numéros), la série sera brutalement arrêtée au n°50 (plus de détail dans un prochain 20 ans). Si Ann Nocenti continuera à faire parler d'elle, Brian Postman, dont c'était le premier travail publié (SpiderWoman 47 à 50), disparaîtra de la circulation. On retrouvera quelqu'unes de ses prestations, très rares, dans des Marvel Super heroes, trimestriel des années 90 qui publiait des numéros d'inventaire. Mais ces numéros sont nettement inférieur graphiquement à ses Spider-Woman!
L'encyclopédie des comics en version française |
|
||||||||