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La série Miss Marvel s'est arrêtée abruptement au n°23 aux USA mais les 2 numéros suivants étaient déja tout prêt. Ils ne verront jamais la lumière du jour ....jusqu'en Juin 1992 avec la publication de Marvel Super-Heroes 10 (vol.2). Ce trimestriel de 80 pages avait pour particularité de proposer des "inventory issues", bref des fonds de tiroir Marvel jamais publiés pour différentes raisons (série arrêtée, fill-in en réserve,...). On y retrouve LE Miss Marvel 24 tel qu'il aurait du sortir si la série n'avait pas été stoppée.
Pour info, ce numéro de Marvel Super-Heroes contient aussi:
- une aventure de Vision et Scarlet Witch par Bill Mantlo, Mike Mignola et Armando Gil (ca aurait été très dommage de ne pas le publier! )
- un épisode de réserve de Namor (série de Byrne) par des gens aussi talentueux que Barry Dutter, patrick archibald et Andrew Pepoy (consternant).
- des pin-ip diverses (Wolverine; FF; Dr Doom par Keith Williams; Machine Man par Bruce Zick; une double cover par Charles Veiss).
Mais revenons à notre amie Carole Danvers (aka Miss Marvel).
Ce numéro commence par une séance d'entrainement aux QG des Vengeurs sous le regard d'Iron Man. Une séance passée haut la main. Au passage, Iron Man commence à montrer un intérêt pour la belle autre que professionnel...
Carole essaie justement de joindre son petit ami, Mike Barnett, mais celui-ci répond pas (puisqu'il est mort ...).
De dépit, elle va casser la croûte avec des amis dans un café. Manque de pot, le convoi qui devait assurer le transfert de Sabretooth arrive en plein dessert et Miss Marvel va pourchasser le mutant griffu dans le métro où elle va lui mettre une belle correction. Ereintée, une fois Sabretooth à terre, Carole a un flash divinatoire (cela faisait partie de ses pouvoirs de l'époque) ... (à suivre dans Marvel Super-Heroes #11).
Si Miss Marvel rencontrait Dazzler, autant dire qu'il y aurait crépage de chignon! Miss Marvel est une femme de caractère, qui n'hésite pas à faire la leçon de manière intelligente à Iron Man quand celui-ci lui dit que la place d'une femme n'est peut-être pas chez les Vengeurs, qui embrasse sur la bouche en guise de bienvenue un copain black marié accompagné de sa femme (image rare chez Marvel à l'époque: une femme blanche qui embrasse un black)... Bref, on ne peut que l'aimer!! On est loin des turpitudes romans Arlequin d'Alison Blaire ou des combats à coup de sac à main!
Bref, c'est du Claremont de haut vol avec qui plus est un artiste au style unique, Mike Vosburg! Vosburg s'encre lui-même sur ce titre, ce qui donne des planches à l'encrage certes gras mais avec un sens du mouvement indéniable et des panels qui dégagent de l'émotion.
Bref, un vrai petit bijou, qui a faillit rester totalement inédit ....
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